Chauffage collectif en copropriété : 20 à 30% des habitants sont insatisfaits du confort thermique de leur appartement
À force d’auditer des dizaines et des dizaines de copropriétés, nos thermiciens ont constaté qu’ils partageaient tous le même sentiment : « C’est fou le nombre d’habitants qui sont insatisfaits du confort thermique de leur résidence ! ».
Il faut savoir que lorsque nous réalisons un audit énergétique de copropriété, nous envoyons systématiquement un grand questionnaire pour sonder les copropriétaires et les locataires sur tout un tas de sujet. En particulier, nous les sondons sur leur niveau de satisfaction quant au confort thermique ressenti dans leur appartement selon que nous sommes en été, en mi-saison, ou en hiver.
Pour avoir le cœur net sur l’ampleur précise de ces insatisfactions, nous avons décidé de nous plonger dans les résultats de toutes nos enquêtes pour en tirer un bilan général :
En moyenne, pour une copropriété type, 30% des habitants ressentent un inconfort en hiver (et 24% en mi-saison). En creusant l’analyse, on se rend compte que si parfois tous les habitants se sentant inconfortables sont d’accord sur le sens de l’inconfort (trop chaud ou trop froid), il arrive aussi que le sentiment soit très partagé : certains déclarent qu’il fait trop chaud quand d’autres déclarent qu’il fait trop froid.
Pourquoi parler de confort ressenti plutôt que de température ?
Lorsque nous échangeons avec les exploitants des chaufferies collectives, ils nous expliquent souvent qu’il leur est impossible d’améliorer le confort des habitants car il leur faudrait pour cela des sondes de températures dans tous les logements.
De notre côté, nous ne sommes pas d’accord avec cette affirmation. En effet, la température de l’air intérieur d’un appartement est très différente de la température ressentie par les habitants. Certes, la température ressentie dépend de la température de l’air, mais aussi, comme on le voit sur le schéma ci-dessous, elle dépend de la température des parois et donc de la qualité d’isolation de son appartement (double vitrage, isolation des murs etc.) et de l’orientation des fenêtres (Sud vs Nord).
De même la température ressentie par les habitants est très différente du confort ressenti par les habitants. En effet, le confort ressenti dépend de la température ressentie mais aussi de la frilosité de l’habitant, de la façon dont il gère son confort (ventilation, réglage des radiateurs etc.) et de l’étanchéité à l’air de son appartement.
Pour améliorer le confort des habitants, l’exploitant aura donc besoin d’une « sonde de confort ressenti » dans chaque logement, et non de sondes de température !
En effet, lorsque nous aidons une copropriété à devenir plus confortable, c’est bien l’objectif final qui devrait importer pour l’exploitant : la satisfaction de l’occupant, et non la température ambiante de son logement ou encore moins la température de départ en chaufferie.
Premier enjeu : Connaître le niveau de confort ressenti dans les copropriétés
Pour un exploitant qui cherche à faire le meilleur travail possible, c’est-à-dire à optimiser le confort ressenti par les habitants de la résidence dont il gère le chauffage, sa première difficulté va être d’être tenu au courant lorsque le confort n’est pas bon !
Cela peut paraître trivial, mais dans la réalité, les habitants n’ont aucune solution simple pour communiquer leur insatisfaction : les locataires ne connaissent ni le syndic, ni l’exploitant en charge de la résidence. Seuls les copropriétaires occupants les plus insatisfaits prendront le temps d’appeler le syndic ou le conseil syndical dans l’espoir qu’ils transmettent l’information à la personne en charge de la chaufferie.
Pour résoudre cette difficulté, nous avons développé une offre très innovante de suivi énergétique dans les copropriétés qui comprend notamment un accès, pour tous les occupants de la résidence, à une application très simple qui permet à chacun d’informer à tout moment et très simplement sur son confort ressenti.
Notre retour d’expérience montre que les habitants sont très heureux de faire part de leur ressenti confort dès qu’on leur demande ou spontanément en cas d’insatisfaction.
De la même manière, plus l’exploitant est nourri de retours de la part des habitants, plus il aura de la matière pour optimiser le confort ressenti de chacun des habitants de la résidence.
Deuxième enjeu : Comprendre les causes de l’inconfort et trouver les solutions pour y remédier
Maintenant que la copropriété est équipée pour faire remonter à l’exploitant l’ensemble des insatisfactions des résidents, l’exploitant va devoir identifier les causes des inconforts signalés.
Comme nous l’avons vu ci-dessus, l’inconfort ressenti peut trouver sa source à plusieurs niveaux :
- Dans le comportement de l’occupant lui-même. Comme par exemple :
- Il est fiévreux ou pas assez habillé ;
- Il ne ventile pas assez et son logement est humide ;
- Il ne sait pas régler ses radiateurs…
- Dans les caractéristiques de l’appartement. Comme par exemple :
- Les fenêtres sont en simple vitrage ;
- Des courants d’air passent dans les coffres de volets roulants ;
- Il y a de l’humidité dans les murs…
- Dans les radiateurs. Comme par exemple :
- Les robinets sont bloqués ou inexistants ;
- Il y a de l’air dans le radiateur ;
- Les radiateurs sont emboués ;
- Les radiateurs manquent de puissance…
- Dans le réseau de chauffage. Comme par exemple :
- Le réseau de chauffage n’est pas calorifugé ;
- Il y a de l’air ou le réseau est emboué ;
- Le réseau est mal équilibré ;
- Il y a une fuite d’eau dans le réseau…
- Dans la régulation de la chaudière. Comme par exemple :
- Mauvaise loi d’eau ;
- Mauvais positionnement de la sonde de température extérieure…
A chaque insatisfaction remontée par les habitants, l’exploitant aura besoin d’analyser si le problème est global dans tout ou partie de l’immeuble ou local lié à l’appartement. Il vérifie pour cela les températures de départ et de retour chaufferie au moment de l’insatisfaction, de même que la température extérieure, la température moyenne du bâtiment, et les températures à différents points du réseau.
Et c’est ici que se trouve le deuxième problème qui empêche les exploitants de vous assurer un bon confort : ils n’ont pas la possibilité d’enregistrer les paramètres de la chaufferie en temps réel et à distance. De plus, lorsque l’insatisfaction lui parvient, souvent de la part du syndic, l’information est parcellaire, au point de ne même pas savoir quand a eu lieu l’insatisfaction précisément.
Quand a eu lieu l’insatisfaction exactement ? Dans quel appartement ? Quelle température faisait-il dehors ? Quelle était la température du réseau à ce moment-là ? L’insatisfaction de l’occupant est-elle fréquente ou ponctuelle ? Les radiateurs étaient-ils chaud à ce moment-là ?
Autant de questions auxquelles l’exploitant a besoin de répondre pour identifier la cause de l’insatisfaction.
Dans le cadre de sa mission innovante de suivi énergétique et technique, Sénova instrumente le réseau de chauffage de votre résidence pour enregistrer et vérifier en temps réel le bon fonctionnement de l’installation. A chaque insatisfaction, notre application enregistre instantanément tous les paramètres de l’installation, ce qui permet à l’exploitant d’identifier sans se tromper la cause précise du problème et donc de le résoudre rapidement.
En cas de problème lié à l’usage de l’appartement ou aux caractéristiques de ce dernier, l’exploitant peut aider l’habitant concerné et le conseiller pour améliorer son confort.
Et si on améliorait dès aujourd’hui le confort de votre copropriété ?
Vous l’aurez compris, vivre dans une copropriété inconfortable n’est pas une fatalité, loin de là. Et en plus d’améliorer votre cadre de vie, ce sont évidemment des économies d’énergie à la clef car lorsque tout le monde se sent confortable, nul besoin d’ouvrir les fenêtres en hiver ou d’ajouter des chauffages d’appoint.
Vous êtes copropriétaire ? Vous pouvez arrêter le gâchis et améliorer votre confort dès maintenant ! Souscrivez à notre service innovant de suivi énergétique et technique de votre résidence.
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