La pompe à chaleur en copropriété : une solution alternative au gaz

À partir de janvier 2025, le chauffage au gaz ne sera plus subventionné dans le cadre des rénovations énergétiques. Les aides financières telles que MaPrimeRénov’ ont déjà commencé à exclure les chaudières à gaz, et d’ici 2025, les subventions restantes, comme les Certificats d’économies d’énergie (CEE), cesseront également. Cette mesure s’inscrit dans une politique visant à réduire l’utilisation des énergies fossiles au profit des systèmes de chauffage décarbonés, comme les pompes à chaleur. Découvrez notre article sur la fin des subventions pour le chauffage au gaz.

La Pompe à chaleur : une solution pour répondre aux enjeux énergétiques

Les besoins en énergie évoluent, et de nouvelles solutions apparaissent pour y répondre. La pompe à chaleur (PAC), bien qu’elle existe depuis longtemps, a principalement été utilisée dans les maisons et le secteur tertiaire. Dans les maisons, l’installation est relativement simple, et dans le tertiaire, elle est souvent utilisée pour le traitement de l’air.

Qu’est-ce qu’une pompe à chaleur ?

La pompe à chaleur extrait l’énergie d’une source (air, eau, ou sol) pour la redistribuer dans le bâtiment. Cela permet de couvrir entre 30 % et 80 % des besoins énergétiques en utilisant cette source, tandis que le reste provient de l’électricité. Le ratio entre l’énergie fournie et l’énergie consommée s’appelle le COP (Coefficient de Performance). Plus le COP est élevé, plus la pompe à chaleur est efficace.

Types de pompes à chaleur :

PAC haute température : fournit de l’eau à 65°C ou plus, sans aide d’un autre générateur.
PAC moyenne température : fournit de l’eau à environ 55°C.

Dans de nombreux bâtiments équipés de radiateurs à eau fonctionnant à haute température (70-80°C), la performance des PAC peut diminuer, car ces systèmes nécessitent une température plus élevée que ce que la plupart des PAC peuvent fournir. Pour pallier ce problème, plusieurs solutions existent :

Rénovation énergétique globale : En améliorant l’isolation, on réduit les pertes d’énergie, ce qui permet de baisser la température de l’eau des radiateurs.
PAC hybride : En combinant la PAC avec une chaudière (générateur d’appoint), on peut maintenir la haute température des radiateurs.
Remplacement des radiateurs : Installer des radiateurs compatibles avec des températures plus basses (55°C) permet d’optimiser le rendement de la PAC.

Optimiser l’installation d’une pompe à chaleur en copropriété ?

Installer une pompe à chaleur collective nécessite de prendre en compte l’espace disponible, les besoins en électricité, ainsi que les nuisances acoustiques ou visuelles. Il est possible de les installer en toiture ou en parking extérieur, et des solutions existent pour réduire le bruit et intégrer l’installation de façon esthétique. Il faut également prévoir de solliciter Enedis en amont pour étudier les besoins électriques.

Bien que ces projets puissent sembler coûteux au départ, les économies d’énergie réalisées permettent un retour sur investissement à moyen ou long terme. En effet, les consommations d’énergie peuvent être divisées par trois. De plus, la PAC améliore souvent l’étiquette énergétique des bâtiments, ce qui est un avantage pour sortir des classes D et atteindre un niveau plus proche du label BBC.

Sénova s’engage à décarboner la chaleur des bâtiments

En tant qu’AMO et Maître d’œuvre, Sénova prend à cœur la décarbonation de la chaleur des bâtiments. Nous préconisons l’utilisation de pompes à chaleur pour remplacer les systèmes utilisant des énergies fossiles, permettant ainsi de réduire significativement l’empreinte carbone des copropriétés. Grâce à ces systèmes, nous contribuons à la transition énergétique, tout en garantissant des bâtiments plus performants, économes et respectueux de l’environnement.