Après vous avoir présenté les différents éléments d’une chaudière et décrypté le rendement de votre chaudière, Sénova vous présente un troisième article qui vous permettra d’y voir clair entre les différentes technologies de chaudières, leurs avantages et leurs inconvénients.
Les chaudières haute température
Il s’agit principalement des anciennes chaudières déjà en place. Les nouvelles générations sont décrites par la suite.
Ces chaudières fonctionnent sur des températures de fumée de plus de 300°C pour éviter tout risque de condensation des fumées qui pourraient les détériorer. Les températures d’eau de sortie doivent être de 80-90°C en sortie de chaudière. Les pertes de chaleur sensible sont très importantes et les pertes de chaleur latente ne sont évidemment pas récupérées.
Les chaudières basse température
Les chaudières basse température fonctionnent sur le même principe que les chaudières haute température mais la technologie permet d’abaisser la température des fumées (environ 120°C), réduisant ainsi les pertes de chaleur sensible.
La principale différence avec les chaudières haute température est le matériau constituant le foyer. Originairement, il est en acier. Or l’acier se dissout en présence des condensats (eau acide). Les chaudières basse température sont en fonte pour éviter ce problème dans le cas où la vapeur viendrait à se condenser. Néanmoins, ces chaudières ne seraient pas capables de supporter une condensation trop importante. L’eau de retour est donc très vite réchauffée par la chaleur de la flamme afin de limiter le refroidissement des fumées.
L’abaissement des températures de fumée entraine évidemment une réduction de la température de l’eau de départ. Aussi, ces chaudières doivent être associées à des radiateurs basse température ou un plancher chauffant. En effet, les radiateurs classiques présentent une inertie trop forte pour transmettre une puissance suffisante avec des faibles températures d’eau. Ces radiateurs peuvent représenter un investissement conséquent à mettre au regard de la diminution de la consommation énergétique de cette chaudière. Faites appel à un spécialiste de l’audit énergétique pour connaître l’intérêt économique d’une telle installation.
Les chaudières à condensation
La technologie liée à ces chaudières a beaucoup évolué pour leur permettre de supporter une condensation importante des fumées.
Ainsi, avant de pénétrer dans le corps de chauffe et d’être réchauffée, l’eau du retour refroidit largement les fumées qui viennent de parcourir le corps de chauffe. Cette eau « froide » fait passer la température des fumées en dessous du point de rosée. Les condensats sont récupérés dans un condenseur puis évacués.
Cette technologie de chaudière permet donc de récupérer l’énergie contenue dans la vapeur d’eau des fumées (chaleur latente).
Contrairement aux chaudières traditionnelles, cette chaudière est optimisée si l’eau arrive à basse température pour permettre aux fumées de se condenser. Les chaudières traditionnelles ne sont pas faites pour la condensation : les condensats risquent de détériorer le fonctionnement de la chaudière. La température de l’eau du retour ne peut être trop basse.
L’installation d’une chaudière à condensation peut nécessiter des modifications du réseau pour assurer une température d’eau à l’entrée de la chaudière assez basse. Il est important que votre bureau d’études fluides conçoive un réseau de chauffage adapté.
Le comparatif
Ces données sont présentées à titre indicatif. Elles dépendent de votre installation et de son environnement.
Vous souhaitez connaître la meilleure solution de chaudière pour votre copropriété ? Contactez le bureau d’études thermiques et fluides Sénova qui saura vous conseiller en prenant en compte toutes les spécificités de votre installation.
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